La drague (d'après Guy Bedos et Sophie Daumier)Couillu : Pas du tout mon genre ce garçon
Moi j'aime les grands blonds alors j'suis servie
Comme métèque on ne fait pas mieux
J'suis sûre qui doit être Pomonais ou quelque chose...
Quelle horreur !
Et puis alors il me donne chaud à me coller comme ça
Et vas-y que j'te colle, et vas-y que j'te colle.
Quique : Dommage qu'elle ait les mains moites
Ça m'gène pas des masses, mais elle a les mains moites
C'est parce que je dois lui faire de l'effet
C'est l'excitation, ça !
J'vais lui mordiller le lobe de l'oreille
Si elle m'fout pas une baffe c'est qu'j'ai ma chance
Ouais ! C'est pas dans la poche ! Faut s'accrocher
Accroche-toi mon p’tit Quique
Couillu : Y m'a mordu l'oreille, y m'a fait mal ce con,
Il est con ce type
Ah ! et puis alors qu'est-ce qui cocotte !
Cette anisette... nauséabonde
Si y avait pas les copines qui m'regardent
Comment que j'te planterais là
Mais ça Porci et Camino j'vais pas leur faire ce plaisir
Elles en sont vertes de m'voir danser, malades de rage
Alors ça maintenant tant pis, j'vais au bout...
Mais alors on peut dire qu'ça me coûte
Quique : Elle en peut plus, j'la rends dingue la poulette
Et encore j'n'ai pas sorti le grand jeu
Attend un peu que j'me déchaîne
Allez vas-y, vas-y mon p’tit Quique ! Emmène-la au ciel
Couillu : J'ai envie de vomir...
(ndlr : tu parles avec tout ce que t'as pinté)C'est la dernière fois que j'viens danser
Tant pis si j'coiffe Sainte-Catherine, mais alors !
Des excités comme ça merci bien
Quique : J'vais lui griffer l'dos avec mon pouce
Il parait qu'elles adorent ça ces chiennes !
J'l'ai lu dans une revue spécialisée
On va voir c'que ça donne
J'vais partir du bas du dos et remonter jusqu'à la nuque
Couillu : Aie ! Mais il est givré ce mec !
Il vient d'me labourer la peau du dos avec son ongle
Tu parles d'un plaisir ! Moi qui ai un mal fou à cicatriser
C'est bien ma veine ! Il a fallu que j'tombe sur un sadique
C'est tout moi ça !
Vivement qu'ça finisse ce slow parce que j'suis au bord de l'esclandre
Quique : Y a plus qu'à porter l'estocade, allez vas-y mon p’tit Quique
Vas-y mon fils, il faut conclure maintenant
Couillu : Berk ! berk berk berk berk berk
Quique : Et voila l'travail ! C'est pas si compliqué les gonzesses
Il faut savoir s'imposer, c'est tout...
eh oui, c'est ça le côté intime des troisièmes mi-temps.